La RATP ouverte, mais à la concurrence.

La RATP ne se lasse pas de se déployer partout dans le monde, en Europe, et en France, abandonnant volontairement son implantation historique qu’est l’IDF.
La RATP à été de tous temps, une entreprise intégrée lui permettant une qualité de transport inégalée dans le monde, en maitrisant son ingénierie, sa maintenance, son exploitation.
Le monde politique a décidé en 2009 de faire de cette entreprise qui transporte encore aujourd’hui 12 millions de voyageurs un camembert à partager. Cette démarche a été soutenu dès le début par les dirigeants successifs de la RATP dès 2009. Ces mêmes PDG qui s’insurgent en 2025 de la perte de nombreuses lignes de bus attribuées par IDFM à des transporteurs. IDFM qui, comme chacun le sait est dirigé par Valérie Pécresse grande pécheresse de la concurrence libre et non faussée.

La RATP de par ses filiales s’implante dans le monde aux USA, en Europe, à Riyad, etc. Mais voilà la RATP ne semble pas satisfaite de son sort en IDF et le fait savoir à qui veut bien l’entendre. Elle multiplie pourtant les réunions auprès de ses agents du réseau bus et de sa maintenance pour les rassurer sur leur avenir à plonger dans le secteur privé, qui verra les lots attribués remis en cause en moyenne tous les 6 ans.

Non comptant de lâcher ses salariés, cette belle entreprise publique les méprises en ne leur permettant pas de voir leurs salaires à la hausse. les NAO se concluant, sur une hausse salariale de 0,4 %, soit 8 € pour un salaire de 2 000 €. Voilà de quoi combler l’inflation.