Almaviva ne vivra pas sans ses salariés

Depuis l’acquisition de la clinique Floréal par le groupe Almaviva, les conditions de travail des salariés, comme les conditions d’accueil des patients ne cessent de se dégrader. Après de multiples interventions et alertes des élus CGT, lors de CSE, auprès de la direction de la clinique et le manque de réactivité de cette dernière. Les salariés ont décidé collectivement à plus de 90 %, le 12 novembre,de le faire savoir auprès de leur direction, en débrayant durant 1 heure.

A la suite de cette action, la direction a communiqué auprès de l’ensemble des salariés qu’elle ferait un point d’étape avec la délégation syndicale d’ici au 18 novembre.

Les représentants du personnel CGT, nous font savoir qu’à ce jour, 23 novembre, cette même direction n’a toujours pas pris contact avec eux. Par conséquent, sans réponse de la part de la Direction, dans un contexte où le climat est dégradé, cela laisse à penser qu’elle marque un désintérêt de la situation vécue par l’ensemble du personnel.

La CGT annonce qu’elle reste ouverte à des discussions et cela sans délai.

La CGT a toujours exprimé sa volonté de dialoguer et de rechercher, ensemble, des solutions constructives. Il en va de l’intérêt de tous pour éviter une escalade inutile des tensions.

La clinique Floréal et Almaviva n’ont aucun intérêt à ce que le climat social ne se dégrade davantage au risque d’une mauvaise publicité et de ses répercussions économiques.

La CGT met en avant que la direction sera la seule à porter la responsabilité d’une dégradation des relations sociales au sein de l’établissement et qu’elle s’expose à de nouvelles actions des salariés dans le cas où elle continuerait de s’inscrire dans un mutisme inutile à tous.